Parcours

Enfant, je rêvais de faire « les Beaux Arts ». Mais mes parents m’ont conseillée (comme leurs propres parents l’avaient fait), de choisir la sécurité de l’emploi. Je suis donc devenue infirmière de secteur psychiatrique, comme mon père, comme mon grand-père. En parallèle j’apprends à travailler la terre avec mon père, céramiste.

En 1984, je m’installe dans le sud de la France, La Provence.
Je fréquente assidûment des ateliers d’aquarelle, puis de dessin avec modèles vivants, c’est la révélation :
« Je travaillerai le corps ! »
S’enchaînent des stages de peinture contemporaine, de dessin, de gravure … des formations universitaires en histoire de l’art et arts plastiques, je fréquente les écoles de Beaux Arts, participe à de nombreuses expositions où je remporte de nombreux prix.

En 2010, libérée de certaines contraintes familiales (mes enfants sont grands), je décide de quitter mon emploi d’infirmière pour me consacrer à la peinture.
Depuis, en artiste professionnelle, je participe à de nombreux salons d’Art Contemporain. J’y expose mes corps, par fragments ou entiers. Ma technique évolue, je cherche une peinture puissante, gestuelle, avec un enjeu supplémentaire, la couleur.
On me qualifie « d’exploratrice de l’humain ». En fait, je n’ai pas cessé de questionner le corps et son image, par un travail chaque année renouvelé.

Mes sources d’inspiration, elles sont nombreuses : Toulouse Lautrec, Egon Schiele, Giacometti, pour les anciens, Kippenberger, Hohler, Arickx, Franta, Carlin, Demsteader, …. pour les contemporains. Notons qu’il s’agit d’artistes qui pour la plupart sont de fameux graphistes. Or le dessin, pour moi, représente le noyau dur de ma démarche artistique